Sophie Nicklaus, directrice scientifique adjointe Alimentation et Bioéconomie, INRAE (témoignage issu du dossier « INRAE pour une alimentation saine et durable en restauration scolaire » – 2025)

Chercheuse en sciences du comportement, je représente INRAE au sein du Conseil national de la restauration collective. Mis en place par le ministère chargé de l’agriculture et de l’alimentation, ce comité s’intéresse à la restauration scolaire via l’approvisionnement en produits durables ou de qualité, à la qualité nutritionnelle des repas, ou encore à l’éducation alimentaire, en veillant à l’application de la réglementation ou en proposant ses évolutions. La qualité de l’offre en restauration scolaire peut impacter la santé des enfants. Or, elle est très variable d’une cantine à l’autre. Nos travaux montrent que le respect de la réglementation garantit de bons apports nutritionnels, tout en constituant un levier pour améliorer l’empreinte environnementale de la restauration scolaire. C’est un enjeu de taille traduit dans la loi EGalim par l’introduction des plats végétariens et du bio à la cantine. La recherche accompagne l’État dans la mise en œuvre de la règlementation et soutient les actions en faveur de l’éducation alimentaire des enfants.

Témoignage issu de notre dossier thématique

INRAE pour une alimentation saine et durable en restauration scolaire

En France, les enjeux de la restauration scolaire dépassent désormais la seule fourniture d’un repas. Au défi éducatif de favoriser l’établissement d’habitudes alimentaires saines du futur adulte, s’ajoutent des enjeux de santé publique, de sécurité alimentaire et écologiques. L’introduction du « bio » et de produits de qualité et durables à la cantine est aujourd’hui privilégiée. Les nutritionnistes, les sociologues, les agronomes, ou encore les économistes d’INRAE accompagnent l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques de ce secteur trèsréglementé.

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