BBB : Using Green & Digital Technologies to reduce Food Waste at consumer level
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Se référant à l’initiative ‘Build Back Better’ du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, ce projet ambitionne d’aider les pays à exploiter les technologies vertes comme numériques pour réduire le gaspillage alimentaire au niveau des consommateurs et aussi se rétablir après le choc de la pandémie de COVID-19 ; il vise par là à soutenir également la réalisation des ODD et des objectifs climatiques.
La diminution du gaspillage alimentaire est une des principales pistes d’amélioration de la sécurité alimentaire, permettant la réduction de pollutions comme de pressions sur la nature et le climat. Cette stratégie est également susceptible de créer des opportunités pour l’économie et la société dans son ensemble.
Or en 2019, il a été estimé que 931 millions de tonnes de nourriture ont été gaspillées par les ménages, les détaillants, les restaurants et les autres services de restauration ; et 61 % de ce gaspillage proviendraient essentiellement des ménages.
Conduit par des chercheurs de l’Université technique du Danemark (DTU) et d’INRAE, à la demande du PNUE/UNEP, ce projet traite plusieurs points. À travers une revue de la littérature sur les déterminants du gaspillage chez les consommateurs, les pistes de réduction apparaissent : changements de comportement, solutions technologiques et initiatives publiques et privées. Les chercheurs identifient les opportunités et limites apportées par les technologies vertes et numériques pour mieux guider les comportements vers une réduction du gaspillage alimentaire. Ces enseignements sont complétés par une analyse comparative de stratégies de mise en place de telles technologies dans des contextes différents dans cinq villes : Bangkok, Belgrade, Bogota, Doha et Kampala.
Le rapport montre que le gaspillage alimentaire des consommateurs est déterminé par divers facteurs à plusieurs niveaux : individu, ménage et société. Les interventions en matière de réduction du gaspillage alimentaire doivent prendre en compte ces facteurs et les pratiques alimentaires quotidiennes dans lesquels ils sont ancrés.
Les technologies vertes et numériques sont de plus en plus utilisées pour prévenir, réutiliser et recycler le gaspillage alimentaire, ce qui ouvre de nouvelles opportunités. Ces technologies ont besoin d’un environnement favorable pour se développer et pour permettre l’exploitation de leur potentiel. Comme révélée par les études de cas, la plupart des solutions technologiques vertes sont confrontées à des difficultés pour passer à une échelle supérieure et dépasser le « marché de niche ». Intégrées dans une approche globale liant technologie, politique, et infrastructures, ces technologies peuvent servir de puissant catalyseur et accélérateur pour soutenir des initiatives menées par différents acteurs et partenariats et aider les pays et villes à lutter contre le gaspillage alimentaire et à « mieux reconstruire » une économie plus durable.
L’équipe de recherche, était dirigée par :
1) pour UNEP–DTU Partnership : Simon Bolwig secondé par Anne Nygaard Tanner et Paul Riemann, du Département Technologie, gestion et économie de l’Université technique du Danemark (DTU) ;
2) pour INRAE : Barbara Redlingshöfer.
Tous étaient co-auteurs, avec Ying Zhang, équipe Environment & Trade Hub, basée au Kenya, dans l’unité « Economic and Trade Policy Unit » du PNUE, qui, quant à elle, a contribué à la structure générale et aux messages et a dirigé la rédaction du résumé exécutif et du chapitre de conclusion.